D’autres manières d’être vivant

D'autres manières d'être vivant

Auteur : Julien Vanderhaeghen, animateur au Centre Franco Basaglia

Résumé : En partant de la pensée de Baptiste Morizot, ce texte invite à enrichir et repenser notre manière de percevoir le vivant autour de nous et d’y tramer nos existences. Et par analogie, à repenser notre regard envers les personnes qui souffrent de troubles psychiques. Sortir de la pensée dualiste serait-il une solution ?

Temps de lecture : 15 minutes

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« J’ai si grande crainte de la parole des hommes
Ils énoncent tout si clairement
Et ceci s’appelle chien et cela s’appelle maison
Et, ici, ça commence, et là-bas, ça finit. […]
J’aime tant entendre chanter les choses 
»

Rainer Maria Rilke (Premiers poèmes, 1909)

 

Sommes-nous réellement séparés du reste du vivant ? Ou bien n’est-ce qu’un appauvrissement de notre sensibilité envers lui qui nous fait croire cela ?

Ferions-nous aujourd’hui, dans nos sociétés occidentales, face à une crise de la sensibilité qui va en s’accentuant ? Baptiste Morizot , parlant de la crise écologique, nous dit ceci : « plus qu’une crise des sociétés d’un côté, ou des vivants de l’autre, (c’) est une crise de nos relations au vivant »[1] que nous vivons.

Cette position vient rejoindre celle que nous avons quand nous posons la question des rapports que nous pouvons entretenir, nous, avec les personnes en souffrance psychique. Ainsi, pourrait-il y avoir un lien entre notre manière de percevoir le vivant hors de nous, objectivé plutôt que subjectivé, qui fait de l’autre déjà et toujours un tout Autre, maintenu hors de ce qui mérite notre attention, inaccessible, toujours séparé et différent. Pour Morizot, il y aurait là aujourd’hui une crise de la sensibilité.

 

Crise de la sensibilité

« Par ‘crise de la sensibilité’, j’entends un appauvrissement de ce que nous pouvons sentir, percevoir, comprendre, et tisser comme relations à l’égard du vivant. Une réduction de la gamme d’affects, de percepts, de concepts et de pratiques nous reliant à lui. » [2]

Pourrions-nous alors repenser et enrichir notre manière de percevoir[3] le vivant autour de nous, d’y être sensible, de le penser et même d’y tramer notre existence[4] ? C’est l’invitation de Baptiste Morizot.

« Il y a un enjeu à reconstituer des chemins de sensibilité, pour commencer à réapprendre à voir. Si nous ne voyons rien dans la ‘nature’, ce n’est pas seulement par ignorance de savoirs écologiques, éthologiques et évolutionnaires, mais parce que nous vivons dans une cosmologie dans laquelle il n’y aurait supposément rien à voir, c’est-à-dire rien à traduire, rien à interpréter. Tout l’enjeu philosophique revient à rendre sensible et évident qu’il y a bien quelque chose à voir et des significations riches à traduire dans les milieux vivants qui nous entourent. [5]»

Dans notre monde occidental, nous sommes coincés dans une vision dualiste des choses. Moi et le reste du vivant. Une pensée binaire qui sépare[6] tout. Depuis le judéo-christianisme et son récit biblique jusqu’à la révolution scientifique et industrielle, le reste du vivant est considéré comme séparé de nous, comme une matière inerte, comme une ressource propice à l’extraction et à l’exploitation. Le vivant est ainsi objectivé, mis à distance. Cette perception du réel nous donne à utiliser le vivant de manière instrumentale. Cet Autre vivant est pensé et toujours perçu comme séparé et différent de moi. Il n’est jamais tissé à mon existence. Il est toujours distinct.

L’animal, et plus particulièrement le mammifère, pourrait être un intercesseur, entre nous et le reste du vivant. L’animal serait alors celui qui pourrait nous toucher et nous rendre sensible au vivant qui nous entoure. Cet animal qui nous ramènerait en même temps dans une commune existence avec le reste du vivant.

Pourtant, en Occident, face à l’animal notre sensibilité est réduite. Souvent nous cantonnons celui-ci dans « des figures pour les enfants » et alors s’y intéresser devient de la « sensiblerie ». Ou alors il rejoint l’image de la bestialité, une « conception du monde qui a avili l’animal » notamment sous la forme d’une « animalité inférieure en nous », celle de « la morale occidentale, qui nous enjoint de dompter nos pulsions fauves [7]».

Ces manières de voir l’animal nous disent ce qui mérite l’attention ou pas. « Mais c’est aussi une crise de nos relations collectives et existentielles, de nos branchements et de nos affiliations aux vivants, qui commandent la question de leur importance, par lesquels ils sont de notre monde, ou hors de notre monde perceptif, affectif, et politique. »[8]

Ainsi, il y aurait toute une partie du monde vivant que nous écarterions directement de nos perceptions, la rangeant directement dans un espace perceptif, affectif et politique comme étant tout autre, toujours tout autre, objectivé, distinct, éloigné, non-tramé et donc inconsidéré car non-soi.

Alors pour le considérer comme partie du soi, peut-être pourrions-nous activer des branchements en nous et collectivement ? Mais comment ? « En préparant des rencontres qui font entrer les vivants dans l’espace politique de ce qui mérite attention : c’est-à-dire qui appelle qu’on y soit attentif et attentionné. Les affiliations permettent d’accéder à une forme de soi élargi. »[9] nous propose Morizot.

« Un soi élargi dans lequel les autres vivants emménagent, c’est certes quelques préoccupations de plus, mais c’est aussi étrangement émancipateur. Ce n’est qu’ensuite que le système de valeurs de base se transforme, et pas parce qu’on a culpabilisé chacun par l’annonce d’apocalypses touchant des êtres qui n’existent pas dans leur cosmos comme des êtres. »[10]

 

Le fou est-il sauvage ?

C’est bien beau tout cela, mais qu’en est-il du lien à la folie ? Si je reviens dans le champ de la santé mentale, je peux aborder la question du rapport que nous entretenons avec les fous de la même manière que Morizot la traite pour le reste du vivant. Cette crise de la sensibilité portée par une pensée dualiste qui nous pense séparés et nous rend insensibles. Il y a le sain, le normal, et puis le fou, l’anormal. Dans cette pensée binaire, nous avons l’habitude d’entrer en relation avec les fous, d’abord comme avec des personnes malades mentales avant d’être des humains comme nous.

En 1967, Franco Basaglia tenait un discours presque similaire sur notre manière d’objectiver le fou en disant :

« Il ne nous reste que deux voies à suivre : soit nous décidons de regarder le malade en face sans essayer de projeter sur lui le mal dont nous ne voulons pas être atteints, et le considérons comme un problème qui, faisant partie de notre réalité, ne saurait être éludé ; soit nous nous empressons – comme la société s’y efforce déjà – d’apaiser notre angoisse en élevant une nouvelle barrière pour rétablir la distance à peine comblée entre eux et nous (…).
Dans le premier cas, toutefois, le problème ne peut être maintenu dans les limites étroites d’une « science » comme la psychiatrie, qui ignore l’objet de sa recherche ; il devient en effet un problème général, et revêt un caractère plus spécifiquement politique, en impliquant le type de relation que la société actuelle veut ou ne veut pas établir avec certains de ses membres… (janvier 1967) 
»[11]

On voit en cela que la pensée relationnelle de Franco Basaglia vient résonner avec ce que Morizot avance sur la crise de la sensibilité en lien avec le vivant. S’agirait-il alors aujourd’hui de critiquer notre pensée dualiste systématique qui nous sépare des autres vivants, soient-ils malades, pauvres, LGBTQ+, animaux, noirs, végétaux, femmes, vieux, etc. afin d’entrer dans un autre univers perceptif et relationnel qui ramène toutes ces manières d’être vivant sur un même plan d’existence où chacun mérite l’attention et le soin ?

 

Se rendre sensible à

Je pourrais même aller jusqu’à dire, en m’appuyant sur Morizot, que nous traitons les fous comme des animaux. « Notre gamme de sensibilité à l’égard des animaux est réduite à peau de chagrin : ou beauté abstraite et vague, ou figure infantile, ou objet de compassion morale. »[12] Les registres dans lesquels nous cantonnons la folie sont, dans les meilleurs des cas, du même ordre : ou le fou est libre, créateur et génial ; ou il est sujet d’une compassion morale, un être à soigner, à redresser.

Nos imaginaires autour de la folie sont pauvres et très souvent liés au danger. Il ne s’agit d’ailleurs pas de nier cet aspect-là de certaines folies, mais il s’agit de considérer la souffrance mentale comme autre chose que juste ces images-là. Tout trouble n’est pas danger pour autrui. Nous pourrions ainsi changer notre manière de percevoir ces malades en modifiant nos imaginaires pour voir enfin des personnes, comme nous bien que tout autre. En nous y rendant sensible par le côtoiement dans nos espaces de vie en commun, par exemple en s’inspirant de l’univers de l’hospitalité[13].

Changer nos imaginaires collectifs permet de rendre sensible ce qui nous semble tout autre et séparé de nous. « Rendre sensible revient ainsi à permettre aux uns et aux autres de sympathiser avec les composantes sensibles d’un territoire existentiel »[14], nous dit Olivier Croufer. Ces nouveaux imaginaires peuvent nous aider à sortir d’une pensée dualiste qui sépare encore le monde de manière binaire : nature-culture, sain-malade, homme-femme, vieux-jeunes, etc. « L’enjeu est de fulgurer comme une lame de sabre entre les deux blocs des dualismes, pour déboucher de l’autre côté du monde qu’ils prétendent enclore, et voir ce qu’il y a derrière. »[15] nous dit Morizot.

Sortir des dualismes, c’est toujours se tenir à la lisière, jamais d’un côté ou d’un autre. Il ne s’agit pas de choisir l’un contre l’autre, l’un mieux que l’autre, ni même simplement se tenir au milieu des deux versants du dualisme. Il s’agit plutôt de se maintenir à la lisière, comme ces milieux biologiques entre la forêt et la prairie qui « constituent en soi des épaisseurs biologiques. Leur richesse est souvent supérieure à celle des milieux qu’elles séparent »[16] nous dit Gilles Clément. « Le dehors de chaque terme d’un dualisme, ce n’est jamais son terme opposé, c’est le dehors du dualisme lui-même », continue Baptiste Morizot[17]. A nous de nous maintenir dans un passage, toujours vers une tout autre manière de percevoir les choses. Ce que nous pourrions alors de percevoir, ce sont d’autres manières d’être vivant dans un commun vivant.

 

Tramer le soi dans le vivant

Et pourtant, on le sent bien, on le sait bien, moi comme vous, qu’il y a là un paradoxe. Face à tout ce qui nous entoure, à la vie qui nous côtoie, nous expérimentons le vivant toujours d’un point de vue subjectif. Individuel. Notre expérience sensuelle du monde nous laisse croire que nous en sommes séparés. De plus, notre analyse rationnelle de notre expérience vient rajouter une couche à cette impression. Et puis il y a toutes ces fois où il y a incommunicabilité entre soi et l’autre, parfois même de soi à soi, plus encore entre une forme du vivant et une toute autre. On sent là comme un échec de toute relation possible et vivante. Une impasse du vivre ensemble. Un paradoxe avec lequel nous composons chaque jour.

Mais cette même séparation est aussi celle qui nous permet le développement d’un soi propre. Cette même séparation est aussi celle qui a permis, par l’objectivation, l’avancée des sciences, y compris les sciences du vivant, qui aujourd’hui nous aident à porter un autre regard sur le vivant.

Néanmoins, « A force de ne plus faire attention au monde vivant, aux autres espèces, aux milieux, aux dynamiques écologiques qui tissent tout le monde ensemble, on crée de toutes pièces un cosmos muet et absurde qui est très inconfortable à vivre à l’échelle existentielle, individuelle et collective »[18], nous dit Morizot. Le monde qui nous environne, sous toutes ses formes, ne fait plus résonance[19]. Il ne répond plus. Et pourtant, ajoute-t-il, « il y a un confort appréciable dans l’art des modernes de se libérer de l’attention exigée par le milieu et ceux qui le peuplent »[20]. Mais jusqu’à un certain point, jusqu’à ce que le monde en devienne invivable. Incompréhensible.

Et pourtant, la science nous l’a prouvé, notre corps est fait du vivant qui nous entoure. La sociologie nous l’a démontré, notre pensée est construite des cadres sociaux qui nous environnent. Quant à nos émotions, elles sont souvent provoquées par ce qui nous côtoie. Faire partie du même vivant ne signifie pas pour autant fusionner dans un « nous » qui effacerait notre individualité. Il s’agit d’une invitation émancipatrice à penser en « et l’un et l’autre » plutôt que nous enfermer dans un « ou l’un ou l’autre ». C’est pouvoir accepter que nous ne sommes que des singularités[21], tous faits d’inter-relations, inter-agis et transformés par nos relations vivantes au vivant. Humain ou non. De soi à soi, de soi aux autres, de soi au reste du vivant.

Nous ne sommes qu’une infime partie de ce vivant. Une partie, certes, mais la partie d’un tout. Alors, peut-être pourrions-nous rejoindre Edgar Morin en disant avec lui « La partie n’est pas seulement dans le tout, le tout est aussi dans la partie. Ainsi l’Univers est en nous, la planète est en nous, la vie est en nous, l’espèce est en nous, la société est en nous, l’aventure humaine est en nous.[22] »

Ainsi pourrions-nous arriver à une forme de soi élargie, non-dualiste, qui nous permettrait de percevoir le vivant qui nous entoure, ainsi que la personne en souffrance psychique, comme faisant partie d’un vivant avec lequel nous pourrions apprendre à cohabiter. Car « habiter, c’est toujours cohabiter, parmi d’autres formes de vie, parce que l’habitat d’un vivant n’est que le tissage des autres vivants »[23], nous dit Morizot.

« Il faut passer à d’autres relations avec le vivant »[24] ajoute-t-il. Et je continue en allant plus loin, en pensant que si nous étendons cela aux autres champs de nos relations, cela peut nous permettre de composer nos vies tout autrement avec le malade mental, le vieux, le pauvre, le noir, l’handicapé, la femme… et tout ce qui nous semble si différent sans l’être totalement. Peut-être pourrions-nous accepter que nous ne sommes que des singularités inter-reliées dans un ensemble plus vaste dont nous faisons aussi partie. Peut-être pourrions-nous tisser nos relations au vivant, aux autres et à soi tout autrement.

Terminons avec Morizot qui offre un chemin et nous invite à sortir de ces dualismes « pour forger une sorte d’alliage incandescent de toutes les facultés vivantes : les sens les plus aiguisés, le corps le plus mobilisé, l’imagination la plus sauvage, les raisonnements les plus serrés, la sensibilité la plus vibratile, la fabulation et le savoir. Pour préparer la rencontre avec le monde, et inventer de nouvelles relations, riches des égards ajustés, envers les autres manières d’être vivant. »[25]

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Références

[1] « La crise écologique comme crise de la sensibilité », in « Manières d’être vivant », p.16, Baptiste Morizot, Actes Sud 2020.

[2] Baptiste Morizot, op. cit., p.17.

[3] Percevoir : « Saisir quelque chose par les organes des sens. / Parvenir à connaître, à distinguer quelque chose malgré la difficulté » in Larousse. Perception : « Action de percevoir par les organes des sens. / Idée, compréhension plus ou moins nette de quelque chose », in Larousse. www.larousse.fr

[4] Avec le tissage de nos relations proposé par Morizot, nous pouvons ajouter le tramage des lignes proposé par Tim Ingold. « Nous sommes des êtres humains en devenir permanent car nous ne cessons jamais de nous construire, ni de contribuer à construire les autres êtres de la même manière que les autres êtres nous construisent. Il s’agit d’un processus ininterrompu.
Il en va de même des autres espèces, et nous pouvons donc comparer la vie à quelque chose qui suivrait des lignes, des cheminements. Si je parle de lignes ou de tramage, c’est parce qu’un tramage n’est pas une série de points interconnectés, mais une série de lignes qui se mélangent les unes aux autres.
 », in « Être au monde, quelle expérience commune ? », Philippe Descola et Tim Ingold, débat présenté par Michel Lussault, 2019, Presses Universitaires de Lyon

[5] Baptiste Morizot, op. cit., p.20.

[6] Séparer : « Mettre à part, éloigner l’une de l’autre ou les unes des autres des choses qui étaient ensemble. / Considérer, examiner des choses chacune pour elle-même. » in Larousse. www.larousse.fr

[7] Baptiste Morizot, op. cit., p.22.

[8] Baptiste Morizot, op. cit., p.16.

[9] Baptiste Morizot, op. cit., p.27.

[10] Baptiste Morizot, op. cit., p.27.

[11] « L’institution en négation », Franco Basaglia, 1970, éditions du Seuil.

[12] Baptiste Morizot, op. cit., p.21.

[13] Pour découvrir quelques œuvres vous invitant à l’univers de l’hospitalité, nous vous invitons à lire « Le pouvoir aux imaginaires » de Mathieu Bietlot. Ou de manière plus théorique, intelligible, en parcourant les ouvrages repris dans notre « Bibliographie : hospitalité ».

[14] Sensible est ici à lire comme « ce qui est perçu par les sens », voir « Ecrire avec les troubles et la souffrance », Olivier Croufer, p.24, 2019

[15] Baptiste Morizot, op. cit., p.23.

[16] « Manifeste du tiers paysage », Gilles Clément, 2014. Disponible sur le site de l’auteur en libre accès, http://gillesclement.com , ou encore aux éditions du Commun.

[17] Baptiste Morizot, op. cit., p.23.

[18] Baptiste Morizot, op. cit., p.31.

[19] Je vous renvoie à la lecture du concept de résonance développé récemment par le sociologue allemand Hartmut Rosa dans son livre « Résonance ». Il y est question de qualité relationnelle au monde, partant d’un individu : « Les relations de résonance présupposent que le sujet et le monde sont suffisamment « fermés », ou constituants, afin de pouvoir parler de leur propre voix, et suffisamment ouverts afin de se laisser affecter et atteindre. La résonance n’est pas un état émotionnel mais un mode de relation. », p.200, « Résonance », 2018, éd. La Découverte

[20] Baptiste Morizot, op. cit., p.31.

[21] « Le principe de singularité n’est pas un état, il n’est pas statique mais relatif, c’est une variable de relation. Nous allons voir que cette relativité du principe de singularité, le fait d’être dépendant des autres pour affirmer sa singularité, implique une certaine vulnérabilité. », in « Constituer un commun : singularité, vulnérabilité, soin », de Marie Basil et Cléllia Van Lerberghe, Centre Franco Basaglia, 2014

[22] Référence précise non-retrouvée. Mais, vous pouvez voir à ce sujet, Edgar Morin dans son MOOC « L’avenir de la décision : connaître et agir en complexité » avec l’ESSEC Business School, sur Coursera. Plus précisément à ce sujet, voir la vidéo « Les paradoxes de la complexité : système, tout, partie » : https://youtu.be/JuqLz2VqbLg

[23] Baptiste Morizot, op. cit., p.28.

[24] Baptiste Morizot, op. cit., p.16.

[25] « L’alliage incandescent », in « Manières d’être vivant », p.144, Baptiste Morizot, Actes Sud 2020.