Dormir, rêver peut-être

Auteur : Catherine Thieron, animatrice au Centre Franco Basaglia
Résumé : Le bruit est omniprésent, il s’immisce jusque dans les plus petits interstices de nos vies, il entête, il obsède aussi, parfois… Que se passe-t-il quand on y est vraiment, viscéralement intolérant ? Et que faire, en tant qu’individus, en tant que société, pour remettre un peu de douceur dans le vacarme ambiant ?
Temps de lecture : 15 minutes
Auteur : Christian Legrève, animateur au Centre Franco Basaglia
Résumé : Le conte qui suit est adapté d’une fable « orientale » évoquée dans « l’institution en négation »[1], ouvrage fondateur du mouvement de la psychiatrie démocratique. elle a été racontée, en italien, d’abord par Jurij Davydov[2]. Elle a aussi donné son titre à un petit film réalisé à l’hôpital de Gorizia par Pirkko Peltonen pour la télévision finlandaise en 1968.
Temps de lecture : 15 minutes
Auteur : Catherine Thieron, animatrice au Centre Franco Basaglia
Résumé : Récit drôle et touchant de la solitude ordinaire où le trouble est omniprésent, le premier roman d’Émile Ajar (en réalité le vingtième de Romain Gary) nous met dans la peau de Michel Cousin, statisticien parisien esseulé et peu sociable, dont les besoins affectifs sont comblés par un python de deux mètres vingt – le bien-nommé « Gros-Câlin ».
Temps de lecture : 15 minutes
Auteur : Catherine Thieron, animatrice au Centre Franco Basaglia
Résumé : Quand une personne expose ses failles – volontairement ou non –, les projections vont bon train, et il n’est pas rare que l’autre écrase ou infantilise plutôt que de chercher à s’éduquer. Comment créer des cadres propices à la déconstruction des clichés associés au trouble psychique ? Et quelle légitimité avons-nous, en tant que travailleurs et travailleuses gravitant, de près ou de loin, autour de la psychiatrie, pour accueillir, soigner et sensibiliser au mieux ?
Temps de lecture : 15 minutes
Auteur : Catherine Thieron, animatrice au Centre Franco Basaglia
Résumé : Accompagner le deuil avec une infinie tendresse, voilà ce que propose Laurie Anderson dans son film « Heart of a Dog » (2015). Ode à la vie portée par la voix hypnotique de l’artiste interdisciplinaire, c’est une invitation au souvenir et à une douce introspection, un appel à la poésie quand la vie et le monde nous semblent vides de sens. Pouvons-nous nous en inspirer pour adoucir le deuil en temps de covid ?
Temps de lecture : 15 minutes
Auteur : Catherine Thieron, animatrice au Centre Franco Basaglia
Résumé : Pendant une année entière, l’humoriste états-unien Bo Burnham s’est attelé à écrire, réaliser, interpréter et monter « Inside », un « truc » audiovisuel, lors des confinements successifs. Selon notre animatrice, c’est l’oeuvre la plus forte qui soit sortie de cette période pour le moins étrange (et toujours pas terminée) : sans jamais mentionner la pandémie, le comédien y passe du coq à l’âne – et nous du rire aux larmes – en 87 minutes chrono, alternant des sujets aussi variés que le privilège blanc, la société hyper connectée, l’ennui, la solitude ou encore les pensées suicidaires, et renvoie à travers l’écran le reflet de notre propre impuissance…
Temps de lecture : 15 minutes
Auteur : Delphine Bouhy, animatrice à Revers
Résumé : En 1845, Edgar Allan Poe publie la nouvelle visionnaire Le système du Docteur Goudron et du Professeur Plume où il est question d’un asile privé célèbre pour appliquer la méthode de la douceur auprès de ses pensionnaires. Ce même XIXème siècle voit se développer de nouvelles pratiques de soin en Europe et ailleurs dans le monde, basées sur une humanité accrue.
Aujourd’hui encore, la douceur bouleverse et transforme.
Temps de lecture : 15 minutes
Auteur : Christian Legrève, animateur au Centre Franco Basaglia
Résumé : Dans La société du mépris, publié aux éditions la découverte en 2006, le philosophe Axel Honneth aborde la question de l’invisibilité ou de la non-existence sociale en montrant que l’invisibilité passe bien par une opération de mise en visibilité préalable. Celle-ci consiste à identifier l’autre que l’on ne souhaite pas voir. Le mépris se manifeste dès lors que l’on agit envers l’autre en faisant comme s’il n’était pas là, ce qui suppose bien une identification préliminaire afin de ne pas le voir ou de donner l’impression de «voir à travers lui».
Temps de lecture : 15 minutes
Auteur : Julien Vanderhaeghen, animateur au Centre Franco Basaglia
Résumé : Frederick Exley est un loser fini, un grand raté ! Sa vie n’est qu’alcool, échecs, insatisfactions, dépression et exubérance inadaptée. Sa plus grande passion ? Les New York Giants, une équipe de football américain. Mais il est par-dessus tout le fan ultime de Frank Gifford, l’un des joueurs phare de cette équipe. Et tout cela tourne à l’obsession dans sa vie !
Le « Dernier stade de la soif » est un roman de Frederick Exley. L’autofiction d’un loser et de sa soif d’exister. Mais que vient toucher en nous un tel récit ?
Temps de lecture : 15 minutes